Rencontre avec Thomas Zaruba, pianiste et compositeur, et passé par l’antre de La Défense…Un témoignage édifiant, on vous prévient tout de suite !
Ma vie d’avant
Je suis né à Paris en 1981 et ai grandi entre Paris et Sydney pendant les 15 premières années de ma vie. A cela s’ajoute le cycle musique-études que j’ai intégré dès l’âge de 9 ans au Conservatoire de Rueil Malmaison.
1997 : premier contact physique avec La Défense pour me procurer des Compact-Disques et des barrettes de 32Mo de RAM à la FNAC.
1999 : je travaille pour le Bureau Veritas en tant que webmaster et me retrouve au cœur même de la Défense. Le RER A, le son des pas de milliers d’individus, bien en rythme, tel un exercice de marche militaire. Une foule qui marche à l’unisson, cela a quelque chose de très esthétique quand on l’observe pour la première fois ; j’ai bien dit « la première fois » !
Diplômé d’une grande école de commerce – Neoma Rouen, je travaille à Paris pour Unilever, L’Oréal, une société de conseil, une startup puis la Société Générale à New York. De retour en France je découvre le milieu de la publicité digitale et développe les affaires européennes de TVTY, une startup spécialisée dans le Moment Marketing, puis Teads, leader mondial de la vidéo publicitaire dite Outstream – les vidéos qui apparaissent entre les paragraphes des articles.
Quel a été l’élément déclencheur?
Je joue du piano depuis l’âge de 3 ans et n’ai jamais arrêté de jouer même lors d’évènements professionnels ou bien au cours de mes nombreux voyages ; tous les grands hôtels à travers le monde ont un piano à queue à côté du bar !
L’élément déclencheur n’est pas unique mais plutôt une succession de rencontres qui une fois additionnées ouvrent naturellement la voie vers ce nouveau chemin.
J’ai croisé la route de beaucoup trop de personnes qui m’ont confié avoir arrêté « à cause de la prépa, parce que je n’avais plus le temps » ; « maintenant je voudrais m’y remettre mais j’ai peur ».
Puis des peintres, musiciens, producteurs, sculpteurs, ingénieurs du son, journalistes, photographes, designers, architectes, avocats, paysagistes…
Et tout simplement : l’envie de figer une création dans le temps.
Au lendemain des attentats de novembre 2015, une force de vie me pousse, je sens qu’il faut réaliser cet album. Je commence par un premier test en studio chez Serge Glanzberg dans le XXème arrondissement à Paris. Un Yamaha C7, les microphones chauds, les câbles, la console… Toute une ambiance, je me sens à la maison !
En février 2016 je dessine au pastel gras ce qui va devenir la couverture de la pochette de l’album.
Ensuite, tout est allé très vite, je me suis envolé pour Prague mi-mars 2016 pour enregistrer chez Sono Records, sur la terre de mes ancêtres.
Une fois sur place, j’ai eu la chance de pouvoir jouer sur un Steinway Grand C fabriqué en 1907, dont la mécanique a été entièrement rénovée en 2015.
J’ai été entouré et guidé par de grands professionnels d’une humilité déconcertante ainsi que d’énergies très inspirantes appartenant à Bowie, Lennon et d’autres grands artistes qui ont enregistré dans ce magnifique studio à l’orée d’une forêt.
Pas d’editing, j’ai voulu que les prises soient authentiques et fidèles à l’instant. Mixing puis mastering CD et mastering vinyle, la partie musique est terminée. La partie visuelle quant à elle a été beaucoup plus longue car je n’avais aucune connaissance en matière d’imprimerie. Le choix de la police, qui pourrait paraître anodin est en réalité une étape cruciale du développement ; une police véhicule énormément d’émotions.
Le pressage a également eu lieu en République Tchèque dans la plus grande et plus ancienne usine de vinyles au monde. J’ai choisi de sortir l’album en version digitale haute définition, en CD et pour les puristes en vinyle bleu électrique.
Et maintenant ?
Le 27 novembre 2016, j’ai officiellement annoncé le lancement de mon album intitulé Slow Down. Ce titre m’est venu tout naturellement, surtout après avoir travaillé avec des technologies publicitaires qui prennent des décisions en une dizaine de milisecondes.
Je travaille aujourd’hui sur la bande originale d’un film et me consacre à l’organisation de concerts en France et surtout à l’étranger afin de faire rayonner la culture française hors de nos frontières.
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Crédit photo : Margot Montigny
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