Erwan : « Ma vie se résumait à prendre l’avion, passer (perdre) du temps dans les aéroports, les taxis, les hôtels […] »

Rencontre avec Erwan Bizien, commercial pendant des années avant de prendre du recul et de se mettre à son compte…

 

Quelle était votre vie d’avant ?

J’ai travaillé pendant presque 10 ans dans des fonctions de développement commercial à l’international. Après l’Ecole de Commerce, j’ai passé quelques mois en CDI à St Malo pour du développement sur les pays d’Europe Centrale, puis 2 ans en VIE, en Espagne, à animer un réseau de distribution dans le mobilier urbain, et enfin rentrer à Paris, avec un CDI, pour l’exportation d’horodateurs destinés à gérer le stationnement de véhicules en voirie sur les pays d’Asie, d’Afrique et quelques pays Européens. Je ne sais pas combien de fois j’ai fait le tour du globe en avion + taxi, mais mon emprunte carbone ne doit pas être au top.
En gros, ma vie se résumait à prendre l’avion, passer (perdre) du temps dans les aéroports, les taxis, les hôtels, les rendez-vous commerciaux, le téléphone toujours à portée de main… et ma vie perso se réduisait petit à petit, les retrouvailles avec la famille et les amis se faisant de plus en plus rare…
Et puis, j’ai réalisé que je m’étais laissé porter par le courant, comme entrainé par quelque chose qui me dépassait. Vendre n’a jamais été mon dada, et je me suis senti de plus en plus mal à l’aise dans mon quotidien, en contradiction entre mes valeurs et la finalité que je poursuivais.

 

L’élément déclencheur ?

Depuis que j’ai commencé à travailler comme commercial, j’ai toujours eu la sensation qu’il me manquait quelque chose et que ça ne me convenait pas. Aussi, je dirai qu’il s’agit d’un cumul de facteurs : frustrations, contrariétés, déceptions, tristesse.
Au quotidien, les éléments marquants sont les incompréhensions avec la hiérarchie, les réorganisations de l’entreprise, les relations peu saines avec des clients dans certaines parties du monde, le stress permanent et la pression des chiffres/objectifs, l’accumulation des décalages horaires, côtoyer la souffrance au travail de mon entourage tout en découvrant la mienne, et surtout il me manquait la possibilité d’accompagner des Hommes dans une relation d’écoute et de confiance.
La décision d’un bilan de compétence s’est imposée, ce qui m’a permis de faire un choix de réorientation professionnelle vers plus d’humain. Je me suis formé d’abord en parallèle de mon travail (sur mes WE et congés) en psychologie et sophrologie, puis j’ai quitté mon emploi pour me dédier totalement à la finalisation de ma reconversion.

 

Et maintenant ?

Je suis devenu Psychopraticien et Sophrologue et j’ai ouvert mon cabinet il y a quelques mois (www.therapeute-paris-doceo.fr). Je suis à mon compte et cette nouvelle orientation répond à 200% au sens que je souhaitais donner à mon travail. Aujourd’hui, j’accompagne véritablement dans une relation de confiance les personnes qui sont en souffrance dans leur quotidien personnel et/ou professionnel. Et le meilleur dans tout ça, c’est que je suis heureux de me lever chaque matin en sachant que ce que je vais faire dans ma journée, va être porteur de sens !
Ayant été un témoin privilégié de la souffrance professionnelle, j’ai à cœur d’accompagner les personnes qui sont dans des situations à risques, burn-out par exemple, mais aussi d’intervenir en entreprises ou administrations, sur des thématiques de gestion du stress, ou de communication, qui sont essentielles pour permettre à chacun, de trouver ou re-trouver, un équilibre dans un quotidien ultra-rythmé.

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