Rencontre avec Jeanne Chemla, qui a failli partir à La Défense après la revente de sa première entreprise…Mais le sort en a décidé autrement…
Quelle était ta vie d’avant ?
En 2004, mon stage de fin d’études a mené à la création de ma propre entreprise. Je me suis donc laissée gagner par le virus de l’entrepreneuriat sans même le savoir. J’ai géré pendant dix ans avec conviction et passion une entreprise spécialisée dans la location d’expositions clés en main et une galerie d’art attenante : 2 locaux, 31 vernissages, 14 pays, 45 artistes, 50 expositions itinérantes, 1602 contrats de location, 186 malles de stockage, 1553 illustrations vendues, 39 reportages vidéo.
Mais je n’avais pas exactement une passion pour les chiffres, j’ai fait une formation en lettres modernes ! J’ai donc appris sur le tas les notions essentielles : commerce, marketing, gestion de budget… mon école de commerce a été ma galerie!
L’élément déclencheur ?
En 2014, j’ai vendu mon entreprise. Une aventure à part entière, mais la galerie était entre de bonnes mains et c’était un début plutôt qu’une fin. La cession de la galerie m’a donné la possibilité de voyager aux Etats-Unis quelques mois en famille, et d’accueillir notre troisième fils. J’envisageais ensuite de poursuivre ma carrière « en entreprise », une grande et attirante inconnue pour moi à cette époque. J’ai donc appris à connaître ce monde de l’entreprise, mais la fièvre de l’entrepreneuriat m’a rattrapée avec la rencontre de Matthieu Stefani, directeur de l’agence digitale Cosa Vostra. C’est avec lui et ses 3 acolytes géniaux, digitalement et humainement, que j’ai co-fondé yoburo. Le virus de l’entrepreneuriat était donc revenu, certes, mais cette fois au service de l’entreprise.
yoburo amène des cours de yoga détente et bien-être directement dans les bureaux des entreprises pour une qualité de vie meilleure. Un cours convivial et régulier, un prof attitré, la découverte d’une discipline dans sa régularité pour des bienfaits rapides.
Et maintenant ?
Chaque jour est un défi : il faut satisfaire nos entreprises et toujours inventer la suite. J’en apprends tous les jours et avec mes associés, nous sommes fiers de yoburo qui chouchoute de grandes entreprises qu’on connaît bien (la SNCF, ELLE, MARRIOTT) comme de plus petites qui gagnent vraiment à être connues (COMUNEAT, JOLICODE). Ce sont ces entreprises avec qui j’ai aujourd’hui la chance de travailler, je rencontre des gens de tous horizons, transporteurs, journalistes, développeur, esthéticiennes, toutes défendent la bonne parole : être bien pour travailler mieux !
Côté pro, les témoignages des participants sont ma satisfaction : je participe chaque jour à un « mieux-être » et ça marche !
Côté perso, il faut gérer les emplois du temps en parallèle, famille et travail. La pression est forte et c’est un défi mais la souplesse des horaires est aussi un luxe qui me permet de réserver du temps pour mes enfants.
Racontez-nous ; on vous lit et on publie
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