Quelle allocation en cas de démission ?

🤔 Qui peut toucher le chômage après une démission ?

Tu t’imagines peut-être qu’après une démission, impossible de toucher le chômage ? Eh bien détrompe-toi ! Dans certains cas, Pôle Emploi peut te verser des allocations. Avant de plonger dans le détail, petite précision : faut que ta démission soit considérée comme « légitime ». Ouais, ils ont inventé ce terme pour pas que tout le monde démissionne à tour de bras.

Si tu t’abonnes pas à la newsletter du blog, t’auras autant de chances de toucher le chômage qu’un stagiaire de devenir PDG. C’est gratuit, comme les conseils qui suivent.

👫 Les démissions qui passent comme une lettre à la Poste

Pôle Emploi a sa petite liste de démissions qu’il considère légitimes. C’est un peu comme le menu du jour : t’as pas le choix, faut prendre dedans. Au programme :

• Tu suis ton conjoint qui déménage pour le boulot (parce que l’amour c’est beau)
• T’en peux plus du harcèlement au taf (avec preuves à l’appui, ils sont pas dupes)
• Tu fuis des violences conjugales (là, personne va te faire chier)
• Tu dois suivre ton enfant handicapé dans une structure loin de chez toi

💡 Astuce : N’hésite pas à consulter un conseiller Pôle Emploi pour vérifier si ta démission est légitime avant de quitter ton job.

Mais attention : faut attendre 4 mois avant de voir la couleur des allocs. C’est le temps qu’il leur faut pour vérifier que t’essaies pas de les arnaquer.

💰 Le nerf de la guerre : combien tu vas toucher

Les calculs de Pôle Emploi, c’est un peu comme les impôts : faut sortir la calculette. En gros, tu touches :

• 40,4% de ton ancien salaire + 12,12€ par jour
• Au minimum 29,38€ par jour (ils sont sympas quand même)
• À peu près 57% de ton ancien salaire brut

Pro tip : Pense à garder une copie de tous tes documents de salaire, ça te facilitera la vie pour calculer tes droits.

La durée dépend de ton âge :

📝 La paperasse (parce qu’il en faut)

Faut pas traîner pour s’inscrire : t’as 12 mois max après ta démission. Et bien sûr, ils veulent voir :

• Ton attestation employeur (le fameux papier que ton boss traîne à te filer)
• Tes fiches de paie des 12 derniers mois
• Ta carte d’identité (oui, ils vérifient que t’es bien toi)

🚀 Le plan B : démissionner pour ton projet pro

Depuis 2019, y’a une nouvelle option plutôt cool : tu peux démissionner pour monter ton projet perso. Mais attention, c’est pas open bar non plus. Il te faut :

• 5 ans de taf sans pause
• Un vrai projet (pas juste « je veux devenir influenceur »)
• L’accord d’une commission qui va juger si ton idée tient la route

C’est un peu comme « Qui veut être mon associé ? », mais version administrative : faut convaincre que ton projet est solide. Par contre, si ça passe, t’as droit aux allocs et à un coup de pouce pour ta formation ou ta création d’entreprise.

Celui qui suit pas ces conseils finira par postuler dans une start-up qui fait des NFT de chats.