Le burn-out, cette sale histoire qui te tombe dessus sans prévenir
Tu sais, ce moment où tu te réveilles un matin et plus rien ne va. Ton taf te donne envie de vomir, tes collègues t’insupportent, et même ton café du matin a un goût de cendres. Bienvenue dans le monde merveilleux du burn-out, cette belle invention moderne qui touche de plus en plus de monde.
Les symptômes qui te disent que tu es en difficulté
On va pas se mentir, le burn-out c’est pas juste « être fatigué ». C’est comme si quelqu’un avait vidé toutes tes batteries d’un coup. T’as une fatigue qui te colle à la peau même après 12h de sommeil, des maux de tête qui te donnent l’impression qu’un marteau-piqueur s’est installé dans ton crâne, et ton humeur oscille entre « je déteste tout le monde » et « je veux juste pleurer dans mon lit ».
Le parcours du combattant médical
Premier réflexe quand t’es dans cet état : voir ton médecin. Pas celui qui te file des arrêts de travail à la chaîne, mais un vrai pro qui va prendre le temps de comprendre ce qui se passe. Il va sûrement te mettre en arrêt quelques semaines – et crois-moi, t’en auras bien besoin. C’est le moment aussi de voir un psy du travail, même si t’es du genre « la psychologie c’est pour les autres ».
💡 Astuce : N’hésite pas à parler ouvertement de tes ressentis à ton médecin pour qu’il puisse t’aider au mieux.
Comment te barrer proprement (ou pas)
Là, t’as plusieurs options, mais attention aux faux pas. La rupture conventionnelle, c’est le graal : tu négocies ton départ, tu touches le chômage, tout le monde est content. L’inaptitude médicale, c’est plan B : le médecin du travail dit que ton poste te rend malade, et ton boss est obligé de te reclasser ou de te virer (avec indemnités, bien sûr).
Par contre, oublie la démission simple. À moins d’avoir gagné au loto ou d’avoir un plan en béton, c’est le meilleur moyen de te retrouver sans rien.
Pro tip : Avant de prendre une décision, renseigne-toi sur tes droits et les démarches à suivre pour éviter les mauvaises surprises.
Option |
Avantages |
Inconvénients |
Rupture conventionnelle |
- Négociation du départ
- Allocation chômage
|
- Doit être acceptée par l’employeur
|
Inaptitude médicale |
- Obligation de reclassement ou licenciement par l’employeur
- Indemnités
|
- Processus médical pouvant être long
|
Démission simple |
- Liberté de partir quand tu le souhaites
|
- Pas d’allocation chômage
- Pas d’indemnités
|
Te protéger, parce que t’es pas Superman
Garde absolument toutes les preuves de ce qui t’arrive au boulot. Les mails désagréables de ton chef ? Archive. Les messages WhatsApp de tes collègues qui te soutiennent ? Screenshot. Les certificats médicaux ? Photocopie en trois exemplaires. Tu te dis peut-être que t’en auras pas besoin, mais crois-moi, ça peut servir.
La reconstruction, ou comment remonter la pente
Une fois que t’es sorti de ce bourbier, prends ton temps. Vraiment. C’est pas le moment de te jeter sur le premier job venu comme si t’allais régler tes traumas en changeant juste de bureau. Fais-toi accompagner, forme-toi si besoin, et surtout : écoute-toi. T’as le droit d’avoir envie de tout plaquer pour élever des chèvres dans le Larzac. Au moins, maintenant, tu sais reconnaître les signaux d’alarme.
Si tu veux pas finir en mode « je déteste ma vie professionnelle jusqu’à la fin des temps », prends le temps de réfléchir à ce que tu veux vraiment. Utilise ton CPF, va voir un coach si ça te chante, rejoins des groupes de soutien. Y’a plein de gens qui sont passés par là et qui s’en sont sortis. Et franchement, si eux ont réussi, pourquoi pas toi ?
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Le burn-out, cette sale histoire qui te tombe dessus sans prévenir
Tu sais, ce moment où tu te réveilles un matin et plus rien ne va. Ton taf te donne envie de vomir, tes collègues t’insupportent, et même ton café du matin a un goût de cendres. Bienvenue dans le monde merveilleux du burn-out, cette belle invention moderne qui touche de plus en plus de monde.
Les symptômes qui te disent que tu es en difficulté
On va pas se mentir, le burn-out c’est pas juste « être fatigué ». C’est comme si quelqu’un avait vidé toutes tes batteries d’un coup. T’as une fatigue qui te colle à la peau même après 12h de sommeil, des maux de tête qui te donnent l’impression qu’un marteau-piqueur s’est installé dans ton crâne, et ton humeur oscille entre « je déteste tout le monde » et « je veux juste pleurer dans mon lit ».
Le parcours du combattant médical
Premier réflexe quand t’es dans cet état : voir ton médecin. Pas celui qui te file des arrêts de travail à la chaîne, mais un vrai pro qui va prendre le temps de comprendre ce qui se passe. Il va sûrement te mettre en arrêt quelques semaines – et crois-moi, t’en auras bien besoin. C’est le moment aussi de voir un psy du travail, même si t’es du genre « la psychologie c’est pour les autres ».
💡 Astuce : N’hésite pas à parler ouvertement de tes ressentis à ton médecin pour qu’il puisse t’aider au mieux.
Comment te barrer proprement (ou pas)
Là, t’as plusieurs options, mais attention aux faux pas. La rupture conventionnelle, c’est le graal : tu négocies ton départ, tu touches le chômage, tout le monde est content. L’inaptitude médicale, c’est plan B : le médecin du travail dit que ton poste te rend malade, et ton boss est obligé de te reclasser ou de te virer (avec indemnités, bien sûr).
Par contre, oublie la démission simple. À moins d’avoir gagné au loto ou d’avoir un plan en béton, c’est le meilleur moyen de te retrouver sans rien.
Pro tip : Avant de prendre une décision, renseigne-toi sur tes droits et les démarches à suivre pour éviter les mauvaises surprises.
Te protéger, parce que t’es pas Superman
Garde absolument toutes les preuves de ce qui t’arrive au boulot. Les mails désagréables de ton chef ? Archive. Les messages WhatsApp de tes collègues qui te soutiennent ? Screenshot. Les certificats médicaux ? Photocopie en trois exemplaires. Tu te dis peut-être que t’en auras pas besoin, mais crois-moi, ça peut servir.
La reconstruction, ou comment remonter la pente
Une fois que t’es sorti de ce bourbier, prends ton temps. Vraiment. C’est pas le moment de te jeter sur le premier job venu comme si t’allais régler tes traumas en changeant juste de bureau. Fais-toi accompagner, forme-toi si besoin, et surtout : écoute-toi. T’as le droit d’avoir envie de tout plaquer pour élever des chèvres dans le Larzac. Au moins, maintenant, tu sais reconnaître les signaux d’alarme.
Si tu veux pas finir en mode « je déteste ma vie professionnelle jusqu’à la fin des temps », prends le temps de réfléchir à ce que tu veux vraiment. Utilise ton CPF, va voir un coach si ça te chante, rejoins des groupes de soutien. Y’a plein de gens qui sont passés par là et qui s’en sont sortis. Et franchement, si eux ont réussi, pourquoi pas toi ?
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