Comment j’ai monté ma boite encore étudiant à l’Essec

Rencontre avec Jean-Charles Varlet, CEO de Crème de la Crème. Ou comment mettre en pause ses études à l’ESSEC pour monter une boite, faire sa première levée de fonds et recruter 4 salariés… avant ses 25 ans.

A quoi ressemblait ta vie d’avant ?

Avant de créer Crème de la Crème j’étais étudiant à l’ESSEC, école de commerce que j’ai intégrée après être passé par une classe préparatoire au lycée Jean-Bart de Dunkerque.

En école j’étais frustré de consacrer mes journées à de la théorie et de regarder le temps s’écouler péniblement. Entreprendre par moi-même et développer des solutions utiles aux gens était devenu une obsession. En aucun cas je ne pouvais attendre patiemment que l’on vienne m’apporter de l’expérience professionnelle.

Durant une année en tant que co-fondateur et CEO de Crème de la Crème j’ai appris 10 fois plus que durant l’ensemble de ma scolarité. Droit des sociétés, fiscalité, finance d’entreprise, marketing, management, recrutement, autant de domaines que j’ai finalement appris sur le tas à une vitesse folle. L’entrepreneuriat est la meilleure école qu’il soit.

Au bout du compte, mettre en pause les études m’a donc permis de créer une entreprise à partir de zéro, de lever 350.000 euros auprès d’investisseurs avant mes 25 ans, et d’avoir aujourd’hui une équipe de 10 personnes dont 4 salariés. Un poil plus passionnant que les cas pratiques de l’école !

Quel a été l’élément déclencheur ?

Supply and demand ! Nous nous sommes vite aperçus du besoin des entreprises et du désir des étudiants de réinvestir leurs compétences dans l’économie réelle. Il nous a fallu un weekend seulement pour développer la première version de Crème de la Crème. Dès le lendemain, plusieurs médias nationaux nous contactaient déjà. L’aventure était lancée.

Avec Théo, également co-fondateur de Crème de la Crème, nous n’avions pas besoin d’élément déclencheur pour nous lancer, nos expériences précédentes nous avaient déjà préparés à cette aventure. Lancer notre startup n’était pas quelque chose de nouveau pour nous, ce qui explique en partie la rapidité avec laquelle nous avons su faire évoluer notre projet au stade de véritable entreprise.

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Et maintenant ?

Nous voulons que chaque étudiant puisse facilement réinvestir ses compétences auprès d’entreprises et que les différentes générations puissent apprendre l’une de l’autre. Et cela partout dans le monde. Aujourd’hui sur Crème de la Crème, des étudiants réalisent des missions depuis la France pour des entreprises à l’autre bout de la planète.

Crème de la Crème décloisonne les grandes écoles et se veut l’application directe de l’enseignement supérieur dans l’économie. Nous souhaitons raccourcir la distance qui existe entre les étudiants et le monde professionnel. Dans un contexte de transition digitale les entreprises dépendent de plus en plus des compétences de demain, que possèdent déjà les étudiants.

La nouvelle génération revendique le désir de combler le fossé qui s’est créé depuis l’arrivée de la digitalisation de nombreux secteurs. Marketing digital, réputation social média, UX design, objets connectés, growth hacking, autant de nouveaux concepts qui ne cessent de voir le jour dans un monde de plus en plus tourné vers le numérique. On estime que 60 % des métiers de demain n’existent pas encore !

Chez Crème de la Crème, les étudiants auto-entrepreneurs sont rigoureusement sélectionnés selon leurs compétences et leurs cursus à la pointe de la modernité afin d’apporter une réelle valeur ajoutée aux entreprises.

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